S.O.S. !!
Trop sans être moi

J’ai voulu trop en faire,
sans être moi.
Trop sans être moi, je me suis épuisée

Quand j’ai choisi de créer mon entreprise, j’avais des objectifs.

Professionnels, bien sûr, mais aussi liés à ma santé et à ma vie en général.

Je me suis donc lancée avec une idée en tête : avoir une vie sereine, selon mes propres règles.

 

Cet objectif englobait beaucoup de choses, et je ne savais pas encore comment tout aligner. Mais j’avais déjà identifié les premières étapes.
Comme je le dis souvent : baby steps.

 

Au début, tout allait bien. Je travaillais à mon rythme, à ma façon.

– Pour rappel, j’ai plusieurs maladies chroniques et je ne peux pas travailler à plein temps. Ma santé était et devrait toujours être ma priorité. –

Mais la réalité, c’est que tout me prend plus de temps que la plupart des gens en bonne santé.

Et j’ai commencé à me comparer.

Ce que je ne faisais pas au départ !

Mais à force d’entendre les autres me comparer à untel ou unetelle, on se laisse à y croire…

 

J’ai alors eu la chance d’avoir accès à des formations à la Chambre des Métiers et de l’Artisanat, entre autres. Elles étaient très intéressantes et toujours pertinentes. J’y ai découvert de nouvelles méthodes et des réalités que je n’avais pas forcément envisagées. Comme la difficulté des réseaux sociaux et la nécessité d’un contenu régulier, entre autres.

 

Alors, j’ai voulu appliquer tout ce que j’avais appris. En plus de ce que je faisais déjà. Jusqu’à ce que la fatigue (déjà chronique chez moi) devienne trop présente.

Les semaines ont passé, pendant lesquelles j’ai cherché à me réorganiser pour me soulager.

Sans réelle amélioration.

« Trop sans être moi. »

 

Et puis, il y a une semaine, je me suis réveillée avec une idée très claire en tête :

il faut que ça change !!

(Je ne sais pas à quoi j’ai rêvé cette nuit-là, mais le déclic était là)

Je savais que je ne tiendrais pas longtemps si je ne remettais pas tout à plat.
J’ai donc listé ce que je voulais accomplir en lançant mon activité et comparé avec ma vision actuelle.
Je suis restée sur des points essentiels, pour éviter de surcharger ma liste et renforcer mon sentiment d’écrasement.

 

Sur ses dix objectifs, combien avais-je atteints ou étaient en bonne voie ?
1 sur 10…

 

Bon.
Ça confirmait ce que je ressentais déjà.

Alors, comment je me sors de ce bourbier ?

J’ai commencé par noter ce que je pouvais faire pour améliorer les autres points, pour avoir une première ligne directrice.

Trop sans être moi
Trop sans être moi

À ce moment-là, j’avais déjà ralenti mes publications sur les réseaux sociaux.
Je n’arrivais plus à travailler, à trouver des idées, je procrastinais énormément.
Là où j’éprouvais du plaisir à écrire et à planifier, c’était devenu une contrainte. Je ne me sentais plus enthousiaste, juste obligée.

A vouloir appliquer ce qu’on m’avait appris, j’ai oublié d’être moi.

Et ces méthodes, quoi que bonnes, n’étaient pas moi.

Alors, j’ai décidé de ralentir.
Cette semaine-là, j’ai assuré mes lives (tous les lundis, mercredis et vendredis à 14h30 sur Twitch 😉) et j’ai pris de vrais moments de repos.
Pas de pression. J’avais besoin de laisser décanter mes pensées.

Et maintenant, je fais quoi ?

J’ai mille idées à la seconde, ce qui est bien en soi, mais demande trop d’énergie.
Et je le rappelle : mon énergie est limitée.

 

 

Alors, retour à la base :

  • J’aime écrire : je vais le faire ici, sur ce blog. Avec un extrait sur les réseaux qui renverra vers l’article complet. Et bien sûr, continuer l’écriture de mon livre.

 

  • Les vidéos ? Ce n’a jamais été mon truc. Il y en aura, mais avec parcimonie et en spontané, pour partager un moment ou une pensée.

 

  • Les lives continueront, avec une heure par semaine dédiée aux discussions sur la maladie chronique, pour rassembler ceux qui veulent échanger.

 

  • Pour faire connaître mon accompagnement, je vais me concentrer sur les prescripteurs (thérapeutes, conseillers, etc.).

 

  • Mais surtout, SURTOUT : je vais planifier mes temps de repos et de vacances.
    Mon corps et mon esprit m’ont envoyé trop de signaux que j’ai ignorés, prise dans l’effervescence du quotidien.

 

 

Une fois cette base maîtrisée, je pourrai reprendre ma liste d’idées.

Conclusion

Moi qui croyais avoir appris à m’écouter, je me suis laissée surprendre.
À ce moment-là, il était plus facile de suivre le mouvement que d’admettre que quelque chose clochait. Comme il est parfois plus simple d’être en colère que d’affronter sa peur.

 

Prendre soin de moi redevient ma priorité absolue.
Le reste devra s’y adapter, et non l’inverse.

 

Prenez soin de vous !

Décoration art déco